Mur israélien : l'ONU saisit la Cour internationale de justice (IDÉES LCBC)
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Israël était indigné et les Palestiniens satisfaits, lundi soir, après l'adoption d'une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se prononcer sur le 'mur de sécurité' israélien. L'Assemblée générale des Nations unies, réunie en session extraordinaire, a adopté, lundi 8 décembre, une résolution demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se prononcer sur les conséquences légales de l'édification par Israël d'un 'mur de sécurité' en Cisjordanie. L'adoption de cette résolution, qui, à la différence de celle du Conseil de sécurité, n'a pas force de loi, était acquise. La seule question qui demeurait en suspens était celle du nombre des abstentions. Quatre-vingt-dix pays ont voté pour, huit contre, dont Israël et les Etats-Unis. L'abstention a recueilli un nombre record de 74 voix, dont celles des pays de l'Union européenne (UE) et de leurs Etats associés. Les pays de l'UE, qui avaient voté en octobre 2003 un texte exigeant l'arrêt de la construction de cette ligne de sécurité et la démolition des parties construites, se sont cette fois abstenus. La demande d'un avis à la CIJ 'n'aiderait pas les efforts des deux parties pour relancer le dialogue politique, et elle est donc inappropriée', a déclaré, au nom de l'Union européenne, l'ambassadeur d'Italie aux Nations Unies, Marcello Spatafora. Le recours à la CIJ 'a peu de chance d'avoir des résultats sur le terrain', a pour sa part indiqué l'ambassadeur de Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry. 'Il est inapproprié car il n'a pas reçu l'accord des deux parties', a-t-il ajouté. Un autre argument développé dans les couloirs par plusieurs pays en général favorables aux thèses palestiniennes a été exposé à la tribune par l'ambassadeur d'Ouganda, Charles Wagaba. 'Nous devons éviter de politiser la Cour, car cela diminuerait son impartialité et sa crédibilité', a-t-il dit pour expliquer son abstention. La résolution adoptée lundi demande à la CIJ de se prononcer sur 'les conséquences légales de l'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé'. Cette construction avait déjà été qualifiée dans la résolution adoptée le 21 octobre 2003 par 144 voix pour, 4 contre (Etats-Unis, Israël, îles Marshall et Micronésie), de 'contraire aux dispositions pertinentes du droit international' et avait 'exigé qu'Israël arrête et inverse les travaux'. Le gouvernement israélien avait immédiatement annoncé qu'il n'en tiendrait pas compte et poursuivrait la construction d'un ouvrage qui se justifie, selon lui, par des motifs purement défensifs. 'LE DROIT ET LE DEVOIR' Lundi, après le vote à l'ONU, Raanan Gissin, porte-parole du gouvernement israélien, a déclaré : 'Il est très regrettable qu'un groupe de pays se serve cyniquement de l'Assemblée générale de l'ONU pour délégitimer un Etat membre. L'Etat juif est le seul à avoir été mis en demeure de devoir rendre compte à un tribunal de son droit légitime à se défendre. (...) C'est très grave, au lieu de juger les terroristes et de défendre la civilisation, la CIJ va créer un précédent (...) Cela sert les pays arabes qui veulent figer la feuille de route. L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Dan Gillerman avait répété, lundi durant le débat, que 'la nature et le but de la clôture de sécurité ne devaient pas être faussement présentés'. 'Soyons clair, a-t-il estimé, cette clôture est construite par Arafat. C'est son terrorisme qui l'a provoquée et qui a rendu sa construction inévitable'. Répondant à ceux qui accusent Israël de l'utiliser pour s'emparer de nouvelles terres, l'ambassadeur israélien a affirmé qu'elle 'ne changeait pas le statut du territoire, n'était pas une frontière et n'avait pas de signification politique'. Au contraire, l'Autorité palestinienne a vu dans ce vote 'une victoire pour le droit', et s'est félicité que cette résolution après l'adoption de la 'feuille de route' par la résolution 1515 du Conseil de sécurité de l'ONU. 'Il s'agit d'un message de la communauté internationale qui indique à Israël de stopper la construction du 'mur' et ses agressions', a ajouté l'Autorité dans un communiqué. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait indiqué, dans un rapport publié le 28 novembre, que cette 'ligne de sécurité' représentait un revers pour le processus de paix israélo-palestinien et une souffrance pour le peuple palestinien. Tout en reconnaissant 'le droit et le devoir' d'Israël de protéger son peuple, il avait ajouté que cela ne doit pas se faire 'en contradiction avec la loi internationale'. Selon M. Annan, la ligne de sécurité, quand elle sera achevée, s'enfoncera jusqu'à 22 kilomètres à l'intérieur de la Cisjordanie et isolera quelque 400 000 Palestiniens. Cette ligne se présente sous forme d'un ensemble d'ouvrages défensifs d'une largeur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres, comprenant une clôture équipée d'un dispositif électronique capable de détecter toute infiltration, des pistes de patrouille, des fossés antichar et, par endroits, une muraille de béton de huit mètres de haut. Avec AFP et Reuters
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2004-01-28 00:00:00
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MUR DE SEPARATION EN PALESTINE
 
2001
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